Logement social

-Logement social : l'opacité fait des victimes (mars 2014)
-Logements sociaux, places en crèche : une exigence de transparence (janvier 2014)
-La majorité municipale se félicite de sa politique en matière de logement social ! Et ce n'est pas un poisson d'avril (avril 2012)
-Mobilisés pour le logement social à Saint-Mandé (mars 2011)
-Terrain EDF : l'occasion manquée (février 2011)
-Une opportunité d'obtenir la construction de logements accessibles à tous (décembre 2010)
-Logement social : des efforts à poursuivre (juillet 2009)

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Le texte du tract diffusé auprès des Saint-Mandéens en mars 2011 :

LOGEMENT SOCIAL À SAINT-MANDÉ : LA NÉCESSITÉ D’UN RAPPEL À L’ORDRE POUR LE MAIRE ET SA MAJORITÉ 

Alors que d’autres communes de tout bord de la région parisienne réfléchissent et mettent en place des politiques pour essayer de remédier à la crise du logement (encadrement des loyers, obligation de 20 % de logements sociaux lors de la réalisation de nouveaux programmes immobiliers), à Saint-Mandé la majorité municipale UMP-Nouveau Centre œuvre dans le sens contraire. 
Quelques exemples récents : 

TERRAIN EDF : LA LOI SRU DÉTOURNÉE DE SON ESPRIT
Montée en catimini, l’opération a été élaborée sans aucune concertation, ni avec les Saint-Mandéens ni avec les élus de l’opposition. Alors que l’absence de foncier disponible a toujours été l’argument développé par le maire pour ne pas réaliser de logements sociaux, le départ d’EDF de la rue du Cdt Mouchotte était une opportunité. L’option retenue par le maire et son équipe est pourtant tout autre : seulement 14 logements à vocation sociale seront réalisés, sur un programme comportant 56 logements en accession à la propriété et 70 logements en « Résidence Club » ! Certes, des chambres en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) permettront d’atteindre les 20 % de logements dits sociaux sur ce projet, et le maire pourra s’enorgueillir de respecter la réglementation. Dans une commune comme la nôtre qui accuse un tel déficit en matière de logements sociaux, cette absence de volontarisme est proprement insupportable ! Les familles saint-mandéennes avaient là une véritable opportunité de rester dans notre commune, elles devront continuer à la quitter. De plus, les logements sociaux seront gérés et destinés aux affiliés à une caisse de retraite militaire. On nous explique qu’ils serviront à loger les aides-soignants ou infirmières de l’hôpital Bégin, entre autres. Nous sommes heureux d’apprendre que la municipalité s’intéresse à leur sort, eux qui, malgré la situation et l’état de délabrement de certains logements de la cité rose, ont été trop souvent oubliés par la municipalité, en dépit de leurs nombreuses sollicitations. Pour le Parti socialiste et ses élus, c’est la quasi-totalité des logements qui doit venir accroître le maigre parc des logements sociaux de Saint-Mandé

VENTE DE L’IMMEUBLE RUE DE L’ABBÉ POUCHARD : BIS REPETITA
La ville se trouvait propriétaire de 6 appartements dans cet immeuble. Ces derniers pouvaient être mis en location comme nous l’avions demandé. Là encore, refus du député-maire et de son équipe, qui ont décidé de la mise en vente de ces appartements. 

COMMISSION D’ATTRIBUTION DES LOGEMENTS : EN FINIR AVEC L’OPACITÉ
Pourquoi le député-maire refuse-t-il catégoriquement que soit constituée une véritable commission d’attribution des quelques rares logements sociaux relevant du contingent de la commune, et où serait présente l’opposition ? Tous les dossiers adressés au maire sont-ils transmis aux bailleurs sociaux, et si non sur quels critères ? Impossible de le savoir. Que faut-il déduire de cette totale absence de transparence ? 

ADOPTION DU PLU : DE L’ART DE FAIRE SEMBLANT
Le plan local d’urbanisme adopté lors du conseil municipal de juin 2010 n’impose la réalisation de logements sociaux dans les constructions de programmes immobiliers neufs que si ceux-ci portent sur une surface hors œuvre nette (SHON) de plus de 3000 m2. Mais en l’absence de foncier disponible, la réalisation de programmes de cette ampleur est inenvisageable, et avec elle la construction de logements sociaux. L’obligation inscrite au PLU n’aura ainsi jamais vocation à s’appliquer ! Lors de ce conseil municipal, l’ensemble des élus de l’opposition (PS, Verts et PC) avait déposé un vœu tendant à imposer dans toute opération de construction neuve ou de réhabilitation d’au moins 4 logements l’affectation d’un logement de type locatif bénéficiant du concours de l’État si la SHON était inférieure à 500 m2, de 25 % des logements si la SHON était supérieure à 500 m2. Il fut rejeté en chœur par la totalité des élus UMP et Nouveau Centre. 

DIMINUTION DE LA PÉNALITÉ SRU : QUELQUES PRÉCISIONS À APPORTER
Le fait que la pénalité acquittée par la ville depuis plusieurs années pour non respect de son obligation de réalisation de 20 % de logements sociaux (plus de 400 000 € chaque année) ait été réduite en 2011 n’est pas un brevet de bonne conduite. Sous peine de voir la sanction s’aggraver et sous la pression de l’opposition, quelques opérations de réhabilitation ont été entreprises récemment, dont il a été tenu compte conformément aux dispositions légales pour la fixation du montant de cette pénalité en 2011. Mais ce n’est pas un acquis. Avec la bonne volonté dont fait preuve la majorité qui gère notre commune, ladite pénalité pourrait bien de nouveau s’envoler dans les années qui viennent. Dans le contexte de crise du logement que nous traversons, la politique menée demeure inadmissible. Elle ne fait que contribuer à la spéculation immobilière, dont la dernière manifestation sur la commune est l’opération de vente à la découpe d’un ensemble immobilier rue Allard/rue de l’abbé Pouchard : plus de 50 locataires confrontés au dilemme d’acquérir leur logement à des prix impossibles ou de devoir partir. Et bien évidemment aucune solution proposée par notre commune. Pas de mixité sociale à Saint-Mandé : que ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter ou de payer des loyers exorbitants aillent se loger ailleurs !

Un maire et des élus qui ne respectent pas la loi ou s’attachent à la contourner font preuve d’incivisme et méritent eux aussi un rappel à l’ordre.
Geneviève Touati et Benoît Ains, vos élus socialistes au conseil municipal
La section PS de Saint-Mandé

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